Catat, docteur Louis Dominique Marie, 1859-1933

Madagascar, 1889-1895

Sources :

Légion d'honneur LH19800035/215/28180

Annuaire de la Marine, 1890

Société de géographie : don de 1891 d'un panorama de Tananarive, de types ethniques, et de paysages

Bibliographie :

« Voyage à Madagascar, 1889-1891 », par le docteur Catat, dans Le Tour du Monde, 1893/1, 1894/1, 1894/2, avec photos de l’auteur.

Autour du Monde, 1895. Bulletin de la Société de géographie commerciale du Havre, 1891. Bulletin de la Société de géographie de Marseille, 1933

Voyage à Madagascar, 1889-1890, par le docteur Catat , Paris, Hachette, 1895, avec photos de l'auteur

Le temps des colonies, par Charles-Henri Favrod, Paris-Lausanne, Favre, 2005


Né le 7 juillet 1859 à Cirfontaines-en-Ornois (Haute-Marne), Catat fait ses études à Saint-Dizier puis Nancy. Après avoir fait l’Ecole Navale à Brest, il est enseigne de vaisseau (1881), et navigue au Groenland et à Terre-Neuve. Il fait ensuite des études de médecine et soutient sa thèse en 1888. Préparateur au Muséum d’Histoire naturelle, il travaille sur les régions polaires. Il est chargé d’une première mission en 1887-1888 en Amérique par le ministère de l’Instruction publique. Puis il effectue de 1889 à 1890, de nouveau pour le ministère de l’Instruction publique, une importante mission scientifique à Madagascar avec Camille Maistre et G. Foucart : plus de 8000 km d’itinéraires reconnus et de nombreuses photos (Imérina, traversée de l’île jusqu’à Majunga, Fianarantsoa et le pays Bara, Fort-Dauphin, Tamatave). Il publie le récit de cette exploration en 1895, avec des dessins des membres de la mission et des clichés, car il a emporté « un appareil photographique et ses plaques, des albums à dessiner ». Cette mission lui vaut la Légion d’Honneur. Médaille d’or de la Société de géographie de Paris en 1891, il est résident de France à Majunga entre 1892 et 1895, réside ensuite en Tunisie, puis rentre en France définitivement ; il est médecin à Suresnes. C’est pendant la période où il est à Majunga qu’il aide l’agrégé Emile Gautier, qui effectue un voyage scientifique à Madagascar, voyage dont il rend compte en 1895 dans le Autour du Monde. En 1923, il devient membre correspondant de l’Académie des sciences coloniales. En 1926, il revient dans son village natal où il décèdera quelques années plus tard.