Brieuc, M. ; Fayard ; Théard ;
Ellis, William, 1794-1872
Madagascar, 1917-1944
Sources :
FR ANOM 39Fi Fonds Chapus
Annuaire colonial, 1918-1921
Bibliographie :
Hommes et destins
Né le 25 mars 1887 à Crupies (Drôme) dans une famille protestante, Chapus suit d’abord la même voie que son père, qui est instituteur, et devient enseignant au lycée de Digne. C’est en 1917 qu’il arrive, avec sa femme, comme professeur et censeur du lycée de garçons de Tananarive, le lycée Gallieni. Il apprend le mérina (langue des Hautes Terres malgaches) et prépare une thèse de doctorat (Montpellier, 1930). Il est resté en poste jusqu’à sa retraite en 1944 au lycée Gallieni. Il part ensuite deux ans à Beyrouth à l’Université américaine, puis revient à Madagascar, à la Mission norvégienne luthérienne d’Antsirabé. Il ne quitte définitivement la Grande Ile qu’en 1953, et meurt en 1964, en Suisse, à Belmont (Lausanne). Il a écrit de nombreux articles, notamment dans l’Illustration, la Revue de Madagascar, et le Bulletin de l’Académie malgache, dont il est membre, et des ouvrages, qu’il a illustrés de nombreux clichés, parfois fort anciens, réunis en une « collection malgache », dont les plus anciens datent de 1860 : un cliché du pasteur protestant de la London Missionary Society, William Ellis (1794-1872), présent de 1853 à 1865 à Madagascar, auteur en 1858 d'un ouvrage illustré de ses propres clichés. Chapus utilise aussi les clichés de professionnels, malgaches, comme Rasolonjatovo, ou européens, comme Brieuc, ou le photographe de Fianarantsoa L. Durgeat, ou d'amateurs, comme Théard, un habitant d'Antsirabe. L’un de ces ouvrages est en collaboration avec Dandouau. Il est également membre de l’Académie des Sciences d’outre-mer, et de plusieurs sociétés savantes de l’océan Indien. Bien que photographe amateur, Chapus est surtout un collectionneur avisé, qui a su utiliser les clichés de nombreuses personnalités malgaches..